2 – De l’acquisition en masse ?
L’idée commune qui circule donc est que le Growth hacker, avec ses trucs et ses techniques, va scrapper plein d’emails, exploiter une faille d’un site comme Facebook par exemple et faire arriver des milliers, voir des centaines de milliers de visiteurs sur votre site.
Alors on est loin de la réalité, le growth hacking est une discipline qui n’a dû sens qu’en visualisant un business à travers un framework qui détaille toutes les étapes du funnel de conversion.
On peut utiliser plusieurs frameworks, mais le plus utilisé et celui que je vous conseille absolument, est le framework AARRR de Dave Mcclure, que je vous explique dans cet article.
Très rapidement, AARRR, veut dire Acquisition, Activation, Retention, Referral, Revenue.
En très gros, le visiteur arrive, il est hameçonné, il reste, il recommande le produit, il achète.
Vous pouvez donc facilement deviner que faire une masse d’acquisition, s’il n’y a pas de rétention, ne donnera aucun achat au bout du funnel.
Brian Balfour, un autre théoricien du growth hacking, insiste sur le fait que si vous n’avez pas une bonne rétention, si vous n’avez pas la compréhension de votre retention, vous pouvez arrêter immédiatement ce que vous faites d’autres. Rien d’autre n’a plus d’importance.
« Le Growth Hacking, c’est hacker la croissance de votre revenue, l’étape à la fin du framework AARRR, cela ne s’appel pas de l’Acquisition Hacking. »
Le growth hacking c’est donc avoir une vision globale sur ce framework et agir à chaque étape du framework pour améliorer son rendement global.